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samedi 28 septembre 2013

Conférence - La diffusion du livre numérique

Conférence au Labo de l’édition organisé par Sup’Edit
Jeudi 26 septembre 2013


« La diffusion du livre numérique, des modèles en construction »


Avec
Mélanie Dubley : responsable marketing numérique chez Editis Place des éditeurs
François Milliet : directeur logistique de la librairie Lamartine
Hadrien Gardeur : directeur de la librairie en ligne Feedbook
Jean-Philippe Pastor : directeur de la librairie en ligne Phone Reader



Le Marketing Digital

Le marketing digital est une activité très large et en développement. La promotion du livre numérique peut se faire par de nombreux moyens le tout est d’y penser.
Réorganisation du catalogue
Dynamic pricing : il s’agit d’une opération promotionnelle sur le prix. Cela peut être une baisse de prix ou encore une opération vente flash (peut aller jusqu’à -70%). Ces actions exceptionnelles doivent être mûrement réfléchies en amont afin de produire un effet sur long terme.
- Collaboration : Le groupe Editis est allié à Interforum pour la diffusion et la distribution de ses livres cependant d’autres collaborations sont possibles afin de promouvoir certains titres où certaines collections comme Babelio, les sites de bloggueurs, les magazines… en offrant des exemplaires à faire gagner par exemple.
- Feuilleton : Une pratique qui tend à renaître avec le numérique. Place des éditeurs en a fait l’expérience avec un titre érotique au cours de l’année. Ils ont sorti le titre en plusieurs fois, tout d’abord le premier chapitre gratuitement, ensuite un chapitre par mois, puis mise en vente du livre numérique complet et pour finir sortie de la version papier. Une expérience qui semble avoir plutôt bien marché. Ce mode de publication permet de démultiplier les points d’entrées dans le catalogue.


Importance des Métadonnées

Selon Hadrien Gardeur, l’un des points essentiels à toute visibilité dans un catalogue est la précision des métadonnées, or il y a encore beaucoup de travail à faire là-dessus. Le plus souvent les libraires reçoivent ces informations incomplètes ou avec un manque de cohérence. Cependant si Feedbook met un point d’honneur à orchestrer ces métadonnées ce n’est pas le cas de tous les libraires répond Mélanie Dubley.
D’autres part, les enrichissement audio ou vidéo qui peuvent accompagner la publication d’un livre sont difficiles à mettre en place dans les catalogues des librairies en ligne mais peuvent s’avérer très utiles dans la promotion de l’ouvrage sur les blogs ou autres sites.


Deux produits différents

Le livre numérique est un produit différent du livre papier ! Il ne faut plus penser par homothétie mais réfléchir complètement autrement, que ce soit pour la création mais également pour la diffusion.
- Jour de sortie : traditionnellement les sorties en librairie se font le jeudi. Le libraire se voit donc confronté à un surplus de nouveauté le même jour. Les petits éditeurs ont déjà compris l’avantage qu’ils pouvaient tirer à sortir leurs livres d’autres jours dans la semaine.
- Rythme de vente : les ventes du numérique ne se font pas au même moment que celles du papier. On constate une hausse des achats en janvier, après Noël, et en juillet/août, pendant les vacances. La rentrée littéraire n’a par contre que peu d’effets sur les ventes du livre numérique.
Possibilité de démultiplier les points d’entrer dans le catalogue.
Durée de vie : d’une manière générale, la vie d’un livre papier se fait en deux temps, tout d’abord la publication du broché et ensuite celle de la version poche. Il y a donc une réflexion à avoir sur celle du livre numérique ce qui rejoin d’une certaine manière la démultiplication des points d’entrées dans le catalogue.

Différentes méthodes sont utilisées pour mettre en scène le catalogue et  les nouveautés qui font apparaitre de nouveau modèle de recommandation de lecture :
Feedbook : la librairie a choisi de faire apparaitre sur les fiches de livres consultés, une sélection d’ouvrages semblables (d’une manière plus précise qu’à l’accoutumé) à celui visionné et sans forcément suivre les meilleurs ventes.
Phone Reader : la librairie est axée sur la critique en ligne et sur le concept de recommandation sociale. Vont remonter sur la page d’accueil les titres les plus cités sur le réseau et donc pas forcément les grandes nouveautés.

Il faut noter également que le marché francophone ne fonctionne pas du tout de la même manière que le marché anglophone. Il règne sur ce dernier une lutte tarifaire qui n’existe pas en France. C’est pourquoi il faut trouver d’autres leviers pour inventer des stratégies de visibilité.


L'enjeu des flux des mobiles

Aujourd’hui l’enjeu pour les libraires est de capter les flux des mobiles puisque, de plus en plus, les téléchargements ne se font plus uniquement sur ordinateur. Pour Feedbook l’achat sur mobile correspond à 70% des ventes. C’est dire l’importance de ce marché. Or, il se trouve que la politique d’Amazon ne va pas dans ce sens il s’agit donc d’une stratégie concurrentielle importante à prendre en compte pour les libraires. C'est pourquoi il faut désormais penser des plateformes en connaissance de cause.
D’autre part, avec le numérique on observe également une personnalisation de l’acte de vente (one to one). L’acheteur par exemple va choisir de s’abonner au réseau social de la librairie ou encore des auteurs. Il y a une tendance plus grande à la communication après l’achat et à la critique…


Les bornes en librairie

Rappel historique :
2009 : première borne dans la librairie Le Doucet au Mans
2010 : d’autres librairie, notamment parisienne comme Le Divan et l’Arbre à Lettre, s’équipent de bornes.
L’écran tactile qui « virtualise » un rayon, présente une offre différente de celle proposée sur le site en ce qui concerne la librairie Lamartine. De même que pour le papier le rôle des libraires est alors de mettre en scène l’offre numérique, animer le rayon…
Les bornes servent aussi à promouvoir l’offre numérique auprès du libraire en lui-même.

En 2007, les libraires organisaient en collaboration avec Dilicom une journée de colloque sur le numérique. Cependant cette action reste exceptionnelle. Il y a un manque d’interactions entre les différents acteurs de la chaîne du livre selon François Milliet. Les seules réunions actuellement sont orchestrées par la Commission de Liaison Interprofessionnelle du Livre (la CLIL) dirigée paritairement par la distribution et les libraires.


Le prix du livre numérique

Concernant les nombreuses critiques liées aux prix du numérique, Mélane Dubey évoque le problème des contrats d’auteurs étrangers. Souvent très contraignants, ils ne permettent pas de baisse des prix au-delà de 30% quelque soit le support, d’où l’une des difficultés des éditeurs à baisser le prix de leur offre numérique. On peut se permettre plus de chose avec les auteurs français mais il faut tout de même faire attention à ne pas généraliser une baisse des prix. Aux Etats-Unis, les livres sont vendus à pertes mais ceci ne résulte pas d’une volonté éditoriale mais plutôt de la loi de l’offre et de la demande sur le marché et de la grande distribution (ex : Tesco). Il s’agit donc encore d’un sujet difficile.


L’offre couplée

De même que la problématique du prix, l’offre couplée numérique/papier pose énormément de questions. La réflexion dépasse même les éditeurs et nécessite d’en débattre en commission mixte.
Exemple de questions qui se pose : y a-t-il  un ou deux codes ISBN ?
Quelque test sont fait ponctuellement, notamment avec des flash code dans les livres qui permettent d'avoir accès au téléchargement du fichier dans une durée pré déterminée, mais rien de permanent pour le moment.


Le format des livres numériques

La question du format semble quant à elle réglée. Aujourd’hui 90 % des téléchargements se font en EPUB. Le PDF fait désormais partie de la minorité et bien que l‘EPUB évolue il est considéré come le format « universel ». Même le format MOBI d’Amazon suit d’une certaine manière les évolutions de l’EPUB.


La lecture streaming et l'abonnement

Pour finir cette table ronde une question a été posée dans l'assistance concernant la lecture en streaming et l'abonnement. Deux choses fondamentalement différentes rappelle Hadrien Gardeur puisque l’on peut vendre des livres en streaming sans qu’il y ait d’abonnement mais que ce mode de lecture tend à se développer plus particulièrement dans les bibliothèques.
Quant à l'abonnement il ne s’adapte pas bien à la lecture de romans  qui est une activité nécessitant du temps toute fois la question se pose pour d’autres types de livres numériques comme la bande dessinée, les mangas ou encore tous les livres de référencement où il serait plus intéressant d’avoir accès à une base de donnée.



jeudi 23 mai 2013

Trilogie All Souls - Deborah Harkness


FANTASTIQUE - Historique



Le Livre Perdu des Sortilèges : au commencement étaient la peur et le désir
* Trilogie All Souls, T.1 *
Deborah Harkness


Paru en mai 2011 aux éditions Orbit (Calmann-Lèvy)
528 pages

 





L’Ecole de la Nuit : puis vinrent la fuite et le passé
* Trilogie All Souls, T.2 *
Deborah Harkness


Paru en septembre 2012 aux éditions Orbit (Calmann-Lèvy)
552 pages


Résumés de l’éditeur :
(Tome 1)Diana Bishop est la dernière d'une longue lignée de sorcières, mais elle a renoncé dpuis longtemps à son héritage familial pour privilégier ses recherches universitaires, une vie simple et ordinaire. Jusqu'au jour où elle emprunte un manuscrit alchimique : l'Ashmole 782. Elle ignore alors qu'elle vient de réveiller un ancien et terrible secret, et que tous - démons, sorcières et vampires - le convoitent ardemment. Parmi eux, Matthew Clairmont, un vampire aussi redoutable qu'énigmatique. Un tueur, lui a-t-on dit. Diana se retrouve très vite au coeur de la toumente, entre un manuscrit maudit et un amour impossible.

Mon avis :
Je pourrais bien entendu vous parler de chaque tome séparément, car oui ils sont traités différemment par l’auteur, l’intrigue, les lieux ne sont pas les mêmes. Cependant, je me doit de traiter cette trilogie (dont deux tomes sont sortis actuellement aux éditions Orbit) d’un seul bloc. Sans connaître la fin, je peux tout de même vous en parler, car je sais que je retrouverai bientôt ces merveilleux personnages, leurs relations et les ombres qui planent au-dessus d’eux.

Voici un roman d’une très grande qualité : la rédaction et la langue y sont impeccables, le vocabulaire précis et juste, la lecture en est très fluide, agréable sans fausse note. Il y a donc un vrai travail éditorial tant dans la version américaine que française. L’autre grande qualité de l’ouvrage repose sur les bases historiques très solides que l’auteur à insérer dans son récit. Deborah Harkness est d'ailleurs professeur d’histoire à l’université avant d’être écrivain. Aussi, les détails historiques ainsi que les grandes lignes sont d’une justesse et d’une précision à toutes épreuves, bluffant et cultivant. Le lecteur sait donc être dans la réalité vérifiée et pas seulement dans un univers fantastique. Enfin, une troisième ligne : la maturité. Bien que l’on se situe dans un univers en partie fantastique (vampires, sorcières et démons se côtoient dans notre monde, mais les simples mortels l’ignorent), les personnages sont des adultes (entre 27 et 38 ans), ce qui laisse présager d’une certaine maturité et d’une certaine réflexion dans leur actes et décisions. Aussi ne vous attendez pas à des princes charmants et méchantes sorcières. Deborah Harkness joue avec une sensibilité mature, adulte qui convient très bien à tous types de publics, jeunes comme adultes.
Voici donc déjà trois grandes lignes qui devraient vous faire apprécier cet ouvrage.

Parlons à présent du contenu. Je vous ai parlé de sorcières, vampires et démons, mais cela n’a pas d’importance, car ce n’est pas un ouvrage de bit-lit pour adolescente effarouchée. Le lecteur est plongé au coeur d’intrigues politiques qui mettent en jeux les quatre espèces : les trois citées précédemment ainsi que les humains, ignorants de l'existence des autres. La guerre est imminente suite à la découverte de l’Ashmole 782, l’étrange manuscrit découvert par Diana. Les personnages se découvrent des capacités insoupçonnées et c’est le début de recherches et d’intrigues familiales et politiques. Tout ce petit monde se mélange et la plongée dans l'histoire se fait avec extase : l'alchimie, la création, la religion, la guerre... tant d’éléments favorables au mystère !

Le tome deux est assez différent du premier volet, sans trop vous en dire nous changeons de lieu et de culture. Le texte est plus descriptif dans une large partie de l’ouvrage. Cependant, dépassé la moitié, les événements s'enchaînent et les découvertes sont surprenantes ! On rencontre de nombreux nouveaux personnages au caractère et au passé inattendus, et dont le lecteur aura entendu parler. Diana et Mattew doivent s’adapter et vont surtout vraiment évoluer bien qu’ils aient tout deux déjà atteint l’âge adulte. Le message est clair : on a jamais fini de grandir et d’apprendre (même lorsqu’on est un vampire millénaire), et il y a bien des interprétations aux faits historiques.

En conclusion, je ne pense pas avoir trouvé un seul point négatif dans ces ouvrages, où la qualité du fond et de la forme est saisissante. Toutes les kroniqueuses du blog l’on lu, et je peux vous assurer que nous sommes toutes du même avis.

5 sur 5 
Kronique par Adèle

mercredi 1 mai 2013

L'épreuve, tome 1 : le labyrinthe - James Dashner


SCIENCE-FICTION - suspense, dystopie/post-apocalypse

L’épreuve - Tome 1 : le labyrinthe
de James Dashner
Paru chez Pocket Jeunesse en octobre 2012
416 pages

Résumé de l’éditeur :
Thomas, dont la mémoire a été effacée, se réveille un jour dans un nouveau monde où vivent une cinquantaine d’enfants. Il s’agit d’une ferme située au centre d’un labyrinthe peuplé de monstres d’acier terrifiants. Les ados n’ont aucun souvenir de leur vie passée et ne comprennent pas ce qu’ils font là. Ils n’ont qu’un seul désir, trouver la sortie. Pour ce faire, les coureurs parcourent chaque jour le labyrinthe pour en dresser les plans – des plans qui changent sans cesse, puisque les murs se déplacent chaque nuit. Le risque est grand mais, dès son arrivée, Thomas a une impression de déjà-vu, il sait qu’il veut être coureur et résoudre l’énigme du labyrinthe.

Mon avis :
J’écris ces lignes le livre à peine fermé tant j’ai envie d’en parler.
J’avais investi dans cet ouvrage lors du salon de livre de Montreuil, endroit propice aux découvertes jeunesse et jeunes adultes. J’étais hypnotisée par la couverture, qui révèle une grande quête initiatique et une plongée dans l’inconscient du héros. Le labyrinthe, la plus vieille épreuve de l’humanité sera le décor de ce livre d’anticipation et de science-fiction dans la lignée d’Hunger Games.
Dès le départ le héros est perdu et amnésique, une sensation qui se retrouve très vite chez le lecteur, qui a l’impression d’être dans un beau morceau de gruyère : le décors, les personnages, les relations, tout est là... ne manque que le pourquoi : pourquoi seulement des garçons ? pourquoi amnésiques ? pourquoi faut-il trouver la sortie ? Thomas se retrouve au centre de l’agitation qu’à provoquée son arrivée et doit s’adapter. Il n’y qu’un but : sortir du labyrinthe. Il se laisse entraîner par les événements qui viennent bousculer la vie tranquille du labyrinthe mais, petit à petit Thomas va chercher la solution pour combattre les monstres mi-animaux, mi-machines, et s’échiner à comprendre quel est le but de cette drôle d’expérience, faut-il vraiment trouver la sortie ?

La coup de maître de l’ouvrage, outre cette frustration bien réelle qui nous fait palpiter et bouillir, réside dans l’angoisse constante du conflit interne à la communauté : de provocations en joutes verbales, la grande famille sait se diriger et apaiser, en apparence, les éclats de colère. J’ai pu éprouver de nombreux sentiments lors de cette lecture, d’abord la frustration, puis l’angoisse, l'incertitude, la colère et surtout la peur. Oui, on craint pour la vie de ces personnages qui ne sont pas plus avancés que le lecteur, impuissant face à la succession des événements.

C’est un récit initiatique, en ce sens où le personnage principal, Thomas, va grandir très rapidement dans ce labyrinthe, son inconscient, où il va redécouvrir un environnement familier. Le héros tente de résoudre le puzzle, l’énigme qui le mènera à grandir et acquérir la confiance en soi nécessaire pour trouver la solution. Il ne cesse de se remettre en questions et à douter, les marques d’un adolescent qui devient adulte et fait preuve de grandes capacités de réflexions. La rencontre avec ses démons, ses amours, ses souvenirs et ses doutes se fait au cœur de l’inconscient, au cœur du labyrinthe où chaque tournant peut cacher quelque chose...

En conclusion, un roman passionnant et palpitant où l’angoisse ne s'essouffle pas. Entre jeunesse et young adult, on est déjà dans l’aboutissement de la réflexion de l’adolescent, la dernière étape à franchir pour devenir adulte. A moins que le labyrinthe n’en décide autrement.... à lire pour les amateurs de romans jeunesse plus aboutis, ainsi que les amoureux de science-fiction et de mondes post-apocalyptiques. Et pour ceux qui n'ont pas envie, le film est prévu pour 2014 !

4 sur 5
Kronique par Adèle

samedi 13 avril 2013

Cinquante Nuances de Grey (Trilogie) - E.L. James


EROTIQUE


Trilogie Cinquante nuances de Grey
De E.L. James
Editions J.C. Latès
Sortie en 2012/2013
environ 350 pages par tome


Résumé de l’éditeur :

Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête.
Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble.
Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets…



Mon avis :

Je vous vois déjà venir, non ceci n’est pas une énième critique de l’ouvrage pour vous dire que : oui c’est mal écrit, non ce n’est pas du SM (pour ce que j’en sais), oui c’est parfaitement culcul la praline, non ça ne se lit pas d’une main, oui c’est un mauvais Harlequin.... on peut en trouver bien d’autres ! C’est si facile.. et si vrai je vous l’accorde.

Mais je ne vais pas non plus vous venter les mérites de l’ouvrage, bien que l’on peut en trouver, je vous assure : comment un ouvrage qui se vend à 40 millions d’exemplaires aux États-Unis et au Royaume Uni (450 000 en France), adapté en film, en bande originale, en jeu de société, en... sex toys pourrait être un mauvais livre ? Comme nous l’avait spécifié Frédéric, libraire à la Musardine (Paris), c’est un mauvais livre, mais ça se vend ! la librairie doit se réjouir que des EL James, des Lévy et des Musso voient le jour (même si c’est un peu pathétique, certes).

Alors je vais plutôt vous parler d’un petit tour de force de EL James, souvent oublié par les médias, les fans et divers chroniqueurs. Cet ouvrage est avant tout une fanfiction publiée sur internet. C’est un récit qui s'inspire des best-sellers de la série Twilight, mais en version érotique (ne parlons pas de porno, s’il-vous-plait). Imaginez le délire des fans de Twilight : Edward est sexuellement incroyable (d’après Bella) et là quelqu’un vous propose de savoir tout les petits détails coquins de notre couple de vampires préféré ! (pour ceux que cela intéresse, il s’est passé beaucoup de choses dans les couloirs de Poudlard vu le nombre de fanfictions que vous pourrez trouver sur le sujet).
Donc, il est peut-être possible de pardonner l’écriture d’EL James, qui n’est pas auteur et qui ne fait que reprendre un scénario déjà utilisé.
HUm... je vous sens septique.

Comparons ensemble ce qu’il se passe dans Twilight et Cinquante nuances de Grey :

Tout commence avec Anastasia, “juste Ana”, fille un peu potiche, maladroite, pâlichonne, aux longs cheveux bruns. Sa mère vit loin avec son nouveau mari. Elle adore son père (qui n’est pas son père biologique et qu’elle voit peu). Elle déménage dans une nouvelle ville.
Isabella, “juste Bella”, une fille insignifiante, timide, maladroite, au teint ivoire et à la longue chevelure brune. Sa mère remarié lui manque. Elle déménage chez son père qu’elle a très peu vu.

Christian, un nom un peu vieillot, richissime, a des pulsions et un comportement étrange, fils adopté : une soeur qui dit à Ana “nous allons êtres de bonnes amies”, un frère au comportement pas très sain, une mère chirurgienne.
Edward, un prénom ancien, riche, fils adopté, une soeur qui décide de devenir la meilleure amie de Bella, son père est un très grand médecin. Toute sa famille à un comportement étrange.

José, le meilleur ami de l’héroïne dont il est aussi fou amoureux (et croit que c’est réciproque). Christian et lui se détestent. Le premier est jaloux, le second le trouve dangereux. Origines espagnoles.
         Jacob : ami de Bella, il en est très amoureux (et pense qu’elle aussi). Edward et lui se détestent. Les premier est jaloux, le second le trouve dangereux. Origines indiennes.

Ah vous voyez ! N’est ce pas un bon début ? Maintenant que les présentations sont faites, entrons un peu plus dans le sujet :


ATTENTION ENORMES SPOILERS DE TOUS LES TOMES DES DEUX SERIES :
N’allez pas plus loin si vous souhaitez du suspens.

Dans Cinquante Nuances de Grey, la soeur de Christian sort avec le frère de Kate (meilleure amie d’Ana), tandis que celle-ci sort avec le frère de Christian. Des histoires d’amour entre frères et soeurs légales. Comme dans Twilight !

Dans le tome deux, un type obsédé par l’héroine veut l’enlever à son amoureux pour la violer/lui sucer le sang. L’héroine qui pense pouvoir l’attraper à elle toute seule se lance à sa poursuite et ment à son amoureux. Le méchant se fait tuer. L’héroine manque de se faire tuer. L’amoureux sauve tout le monde.

Moins d’un an après leur rencontre, Christian et Ana se marient. Au bout d’un an Edward et Bella se marient. Les deux couples auront un enfant dans le dernier tome.



Conlusion :
Si avec tout ceci vous n’êtes pas éclairé sur l’intérêt du roman pour certains lecteurs et du pourquoi de sa publication... et bien on ne peut plus faire grand chose !


parce que le livre est tout de même très drôle :
2 sur 5
Kronique par Adèle

lundi 25 mars 2013

Conférence - l'Europe et le livre à l'heure du numérique


Et voici ce que nous avons indiqué pour le programme : Que fait et peut faire l’Europe pour favoriser le dynamisme et la diffusion de la création littéraire et éditoriale ? Quel est, en particulier, le rôle des institutions européennes dans le développement d’une offre légale et diversifiée de livres numériques ? Neelie Kroes répond aux questions des éditeurs et auteurs européens sur les enjeux du numérique pour l’avenir du livre.

Avec :
Neelie KROES (Commissaire européenne chargée de la société numérique), Matthieu de Montchalin (Président du SNL), Teresa Cremisi (Flammarion) et Bernd Schroeder (représentant du groupe Bertelsmann - Allemagne).
Animé par Jacques TOUBON

Compte-rendu de la conférence :


C’est à Madame Neelie Kroes, commissaire européenne chargée de la société numérique d’ouvrir la conférence.
Le numérique va renforcer le livre et l’Europe, car le livre est un fondement culturel de notre communauté mais c’est aussi la première industrie européenne. Le livre représente 24 milliard d’euros, nous sommes forts, car la librairie est une spécificité française et européenne.
En France, le prix du livre augmente moins vite que le coût de la vie, de plus la création éditoriale est forte. La France est pionnière en souhaitant instaurer une TVA égale pour le livre papier et numérique. C’est choisir une neutralité fiscale des supports, car après tout c’est le texte qui compte : papier ou numérique, le livre reste un bien culturel. Cependant, cette décision doit être adoptée à l’unanimité en Europe.

En conclusion de ce discours, Neelie Kroes ajoute qu’il faut renforcer la concurrence, instaurer le prix unique partout et sauver le conseil du libraire.

Ce qu’il va falloir faire, mettre en place :
  • L’Europe doit aider à une transition équilibrée vers le numérique. La rentrée littéraire française en 2012 à apporté 646 ouvrages, dont 90% ont été publiés sous les deux formats !
  • Le numérique va permettre de retrouver des ouvrages indisponibles (60 000 références). Il faut également aider à l'émergence d’une offre légale accessible, dans le respect du droit d’auteur, qui permet un retour sur investissement.


  • Il faut se tourner vers le futur, faire fonctionner le triangle Europe-économie du livre-lecteurs (“lovers”), il ne faudra pas survivre mais saisir les opportunités : on comprend bien que l’Europe compte mener sa guerre du livre !
  • Aux états-unis, 25% des livres lu sont en format numérique, pour moins de 2% en France : chacun fait son choix, il faut être fier de sa culture européenne. En effet, l’Europe c’est 27 cultures et langues, il faut également réfléchir pays par pays.
  • Soutenir la créativité, l’Europe a une histoire et un futur grâce à cette culture des européens. Nous avons profondément besoin des livres pour soutenir cette culture.


Au tour de Teresa Cremisi de chez Flammarion d’apporter son avis, ses observations :
Il faut bien comprendre que le support ne détériore pas l’acte de lecture et de créativité. La France est effectivement conservatrices et attentive aux faux pas, on préfère rester prudents.
TC nous rapporte les chiffres de Flammarion : en 2010, aucun livre numérique n’apparaissait à leur catalogue. Aujourd’hu, c’est entre 2000 et 2500. Cette numérisation devient systématique pour que livre vive et petit à petit le fonds rejoint la nouveauté.
La croissance du livre numérique a été multipliée par 5 : si l’on installe les bons outils, la croissance devrait continuer à augmenter fortement.
Concernant les librairies numérique, le dialogue doit être bilatéral, il faut échanger afin de créer un enrichissement pour le libraire, l’éditeur et le lecteur.

Matthieu de Montchalin Président du SNL prend ensuite la parole.
En France en 2013, 500 librairies vendent du numérique, ce qui est deux fois plus que l’année précédente. Il faut bien comprendre que la librairie ne fait pas une croix sur le numérique. On vend un contenu, pas un format (grand, poche, numérique), le lecteur est attaché au texte, à l’auteur, parfois à un éditeur.

Il faut a tout prix éviter les monopoles, car ils façonnent le marché. On parle ici d’opérateurs extérieurs à l’Europe, comme Amazon. Dans ce cas précis la plate-forme s’intéresse aux langues anglo-saxonnes, hispaniques et francophones. Le reste des langues européennes ne sont pas assez représentées pour que le grand de la vente s’y intéresse.
Il faut également des outils : l’intéropérabilité est primordiale, c’est-à-dire ouvrir les systèmes et choisir son libraire. Amazon est ouvert... à Amazon.

Ces difficultés sont les mêmes pour toute l’Europe, qui doit développer son marché et ne pas laisser de positions dominantes s’installer.

Bernd Schroeder du groupe Bertelsmann prend maintenant la parole pour s’exprimer sur un nouveau sujet.
Petit rappel : Le troisième plus grand éditeur mondial et d’origine allemande, posssède de nombreuses positions aux États-Unis. En Allemagne, l’industrie du livre a rapporté 9 milliard d’euro (contre 4 milliards en France).

L’Allemagne est présente pour nous présenter la mise en place d’une plateforme ouverte : Tolino. OUi, l’Europe se prépare ! Le but de cette plateforme est de s’allier avec des acteurs qui auront des intérêtes dans ce partenariats avec le numérique. Tolino est ainsi en partenariat avec Deutsch Telecom (opérateur téléphonique allemand).
Les libraires savent quels sont les clients du numérique. Avec cette plateforme peu importe d’où vient le livre, car les libraires font partie du même “cloud”. On est donc dans un secteur ouvert.
Tous les libraires restent concurrent mais pas sur la technologie, seulement sur le client. En effet, le technique et sosn système ne sont qu’un support.
La prochaine étape de Tolino est de convaincre plus de libraires à les rejoindre. Ensuite, il faudra s’internationaliser.
Les éditeurs allemands sont très satisfaits de cette plateforme, car ils peuvent proposer leurs contenus chez tous le monde. De plus, chaque libraire garde sa vie commerciale propre.

L’avis d’Adèle :
Cette conférence m’a parue rassurante !
Connaître l’avis d’un membre de la commission européenne a apporté beaucoup de crédibilité. En effet, savoir que la vision de la France sur la TVA et sur le prix unique est bonne nous rassure sur le bien fondé de ce choix français (et nous fait plaisir).
Il a été très clairement dit que libraires et éditeurs considèrent le livre numérique comme un simple format, qui ne dénature pas le contenu culturel et artistique. Bien que des outils doivent être mis en place pour la protection des librairies indépendantes, la création allemande de Tolino me semble très prometteuse et même l’un des points essentiels de cette conférence ! Tolino est également le créateur d’un liseuse. Ajoutez à cela la liseuse de Bookeen (création française) et vous comprendrez que l’Europe et la France sont en marche. En conclusion, les enjeux restent toujours les mêmes : protéger le droit d’auteur, détruire les monopoles et s’allier pour s’imposer. Un vrai projet de guerre !

vendredi 22 mars 2013

Conférence - aux origines de la Fantasy


vendredi 22 mars 2013 - Salon du Livre de Paris
L'univers de la Fantasy a une longue histoire. Depuis l'antiquité, des mondes magiques peuplés de créatures mythiques nourrissent notre imaginaire. Quels sont nos mythes contemporains ? Qu'est-ce qui relie la «Faërie » de J. R. Tolkien telle qu'il la désignait lui-même aux nouvelles formes que prend l'écriture fantastique ?

Avec : Olivier PERU (J'ai lu), Pierre PEVEL (Bragelonne), Thibaud ELIROFF (J'ai lu), André-François RUAUD (Folio).
Animé par Jean-Luc RIVERA

Compte-rendu de la conférence :

Les présentations sont faites, tout le monde s’installe et fait silence. Commençons par une définition de la fantasy par A-FR.

D’où nous viens ce terme de Fantasy ? c’est un savant mélange de fantastique et de fantasme, tout simplement.
La définition de la Fantasy est plutôt récente puisqu'elle date des années 60, avec le Seigneur des Anneaux de JRR Tolkien. Un petit éditeur américain avait voulu reprendre les droits de publications de la célèbre trilogie mais mal organisé, l’affaire lui passe sous le nez. Cet éditeur décide alors de rééditer de vieux textes anglais. Comme les récits bretons, ceux de Chrétiens de Troy ou les contes de Perrault mainte fois repris, ces textes regorgent d’aventures et de merveilleux. Aux XIXe/XXe siècles ces contes et textes deviennent des romans. Aux États-Unis, le premier grand succès, et toujours un modèle, est le Magicien d’Oz.

Après cette introduction sur l’histoire de la Fantasy, Thibaud Eliroff nous décrit les divers genres de Fantasy :

L’heroic-Fantasy est, quant à elle, un genre aussi vieux que le monde, puisque les premiers textes anciens, comme la bible, dépeignent des morales agrémentées de merveilleux, d’imaginaire.
Dans la Fantasy urbaine, le héros principal est dans notre monde réel, mais il comprend les phénomènes magiques qui s’y passent (un genre que l’on rapproche de la Bit-Lit).

En France, nous voyons surtout la Fantasy comme un univers médiéval fantastique. Bien plus simple que ça, c’est un univers qui est compris naturellement par le narrateur et les personnages, à la manière des univers de Tolkien.
Quelques exemples de pure Fantasy avec de grands auteurs :

  • GRR Martin (le trône de fer) : Un univers médiéval qui se base surtout sur des événements historiques du monde créé. L’auteur s’est bien plus basé sur l’histoire que le développement de la magie.
  • Robin Hobb (l’Assassin royal) : Les femmes sont bien moins représentées parmi les écrivains de Fantasy, cependant Robin Hobb enchaîne les succès littéraires. Ses univers sont plus centrés sur la psychologie des personnages, leurs réactions par rapport à leur monde, les personnages y sont plus humains et sensibles.


Ce qu’il y a de remarquable chez les américains (qui dominent la Fantasy), est leur capacité à imaginer des univers basés sur une histoire qu’il ne connaissent pas. Leur pays n’a que quelques siècles, trop jeune pour avoir connu le Moyen-âge. Pourtant, le Trône de Fer (Game of Thrones) remporte un énorme succès sur le vieux continent !

Olivier Peru enchaîne sur sa manière de concevoir la Fantasy, notamment grâce à l’exemple des Hauts-Conteurs. On retrouve certains codes universels dans la Fantasy (dragons, châteaux, nains, elfes...). La Fantasy permet de jouer avec tous ces événements et personnages, mais il faut rester dans les limites connues de l’univers, jouer avec des règles cohérentes.
L’autre chose très importante, en dehors des limites, ce sont les personnages, car ce sont eux qui font vivre le récit, ils on leurs faiblesses et ne sont pas capables de tout. Le héros, un homme seul avec ses faiblesses, peut cependant tout renverser... tant que c’est crédible !

Pierre Pevel enchaîne alors sur sa vision de la Fantasy. Il est l’auteur des Lames du Cardinal, un roman de Fantasy qui se veut historique et qui se définit dans le même univers que les Trois Mousquetaires de Dumas. Pour lui, le roman historique est très lié à la Fantasy. Le folklore de l’époque peut être très facilement mis en scène, car il reçoit l’appuie des écrits bibliques : oui, dans la bible on trouve dragons et autres faunes ! Le but du jeu est d’y faire croire en donnant des détails, en étant cohérent (cause/conséquence), si une action est impossible mais que la réaction est humaine, alors le lecteur peut y croire, car il y a une cohérence entre l’univers et la psychologie.

Ces deux témoignages d’auteurs confirment donc que ce qui donne sens à la Fantasy, c’est la crédibilité qui s’acquière par la cohérence, il faut poser les limites. Ainsi, moins de la moitié de ce qui a été imaginé par l’auteur se retrouve dans le livre, l’autre moitié est pensée mais non dite : quelles sont les saisons, où se lève et se couche le soleil, comment s’est formé l'univers.... Mine de rien, le hors-champ est là.

Il est un type de fantasy qui a fait parlé de lui : l’Urban Fantasy. Comme l’indique le nom on est dans un univers proche du notre, moderne. La trame est moins historique que policière. On observe une évolution du traitement de la magie, souvent, elle n’est pas innée pour le personnage principal, il y a un processus d’apprentissage (par la langue, la science, la pratique). On y range souvent la Bit-lit.
Si vous cherchez de quoi lire, Ben Aaronovitch et Kate Griffin sont des maîtres du genre.

Mais aujourd’hui, le nouveau genre c’est le rétro. On parle du style Victorien de nos amis anglais croisé à l’univers de Jules Vernes et des inventions : le Steampunk ! De nombreux ouvrages arrivent chaque jour (on vous recommande d’ailleurs Le Protectorat de l’Ombrelle !). Folio nous  a d’ailleurs annoncé avoir passé commande pour un ouvrage sur Paris au XIXe siècle... version Steampunk !

Pour finir, Thibaud Eliroff nous parle des perspectives commerciales : dans les années 90-2000 le genre a connu un boom, notamment grâce au Seigneur des Anneaux et à Harry Potter : le cinéma a participé à cette explosion du genre. On sent tout de même une forte concentration du genre chez les anglo-saxons, on importe, on traduit. Mais aujourd’hui, de plus en plus, les français gagnent du terrain, voire toute l’Europe. On essaye de se détacher des critères.

L’avis d’Adèle :
Pour moi, qui connais plutôt bien l’univers du fantastique et de la fantasy en tout genre, cette rencontre fut enrichissante pour les intervenants. Il est vrai que je connaissais mal le fonds des éditions J’ai Lu, surtout en fantasy, et cela m’a permis de (re)découvrir des auteurs. Cependant, la description des différents types de fantasy ne m’a pas éblouie, étant déjà très claire pour moi. Je pense qu’il s’agissait plus ici de convaincre les récalcitrants à la fantasy et quelque part “d’officialiser” le genre . Les intervenants ont selon moi, tout de même réussi à intéresser un plus large public à la fantasy, qui n’est pas  un genre “facile” (à écrire et à lire) comme beaucoup le croient, mais au contraire très creusé et qui demande un grand travail de fond.
Par ailleurs, les auteurs ont aussi parlé de leurs collègues outre manche et outre atlantique, car les intéressés le savent, ce sont les pays les plus prolifiques dans  le genre.

Quelques points négatifs : selon mois la place de la France et de l’Europe dans ce milieu littéraire n’a été que très très peu abordée. J’aurais souhaité un peu de cocorico et savoir où se situait l’hexagone dans la littérature fantasy.

mercredi 20 mars 2013

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